Le conseil municipal s’est tenu ce mercredi 17 décembre.
Le principal point de ce conseil était le vote d’un budget technique, sans réel investissement, pour débuter l’année 2026 en attendant les élections en mars.
Le sujet de l’école de Chamboux, faute d’avancées et de dialogue, a de nouveau été abordé dans les questions en fin de conseil .
Voici ci-dessous un résumé des points qui nous semblent les plus importants.
Retrouvez 🎥 la vidéo complète du conseil sur la page facebook de La Roche-sur-Foron 👉 https://www.facebook.com/larochesurforon/videos/1175356604279941
🔸 Budget primitif 2026 du budget principal à 12’’33 de la vidéo
Le budget qui a été présenté est en grande partie un budget technique, destiné à assurer la continuité du service public et à laisser un cadre budgétaire en place pour la prochaine mandature. À ce titre, l’absence d’investissements conséquents ou de nouveaux projets structurants est compréhensible.
En revanche, nous avons marqué le fait que ce budget était aussi le résultat direct des choix effectués tout au long du mandat par le maire et son équipe. Et que c’est bien ces choix que nous interrogeons. L’absence de plan pluriannuel d’investissement pour anticiper et planifier les projets structurants de la ville se traduit aujourd’hui par une capacité d’action réduite pour la commune.
Dans ce contexte, certains arbitrages budgétaires sont révélateurs, comme par exemple le soutien de 60’000 € sur 3 ans accordé au festival Astra par le maire et son équipe. Sans remettre en cause la qualité de l’événement, ce choix nous interroge sur la vision portée pour la politique culturelle, en donnant la priorité à des événements ponctuels et plus exclusifs, au détriment d’une culture de proximité, largement accessible.
C’est d’autant plus regrettable que La Roche dispose de nombreux atouts : un centre-ville vivant, un tissu commercial dynamique, un patrimoine remarquable, une situation géographique stratégique, et des équipements structurants comme Rochexpo. Pour notre groupe, ces atouts auraient mérité, sur l’ensemble du mandat, une stratégie plus ambitieuse, concertée et anticipée.
Pour toutes ces raisons, nous considérons que ce budget, s’il permet la continuité, ne corrige pas les fragilités construites au fil du mandat et ne prépare pas suffisamment l’avenir. Nous nous sommes donc abstenu·es lors du vote.
🔸 Taux des impôts locaux 2026 à 10’’12 de la vidéo
Comme les années précédentes, nous avons exprimé notre regret qu’aucune discussion n’ait eut lieu sur le choix du maintien ou d’une évolution de ces taux.
Dans un contexte d’inflation structurelle et d’une baisse globale des aides de l’État pour les collectivités, et comme le maire et son équipe, l’ont eux même évoqué lors du débat d’orientations budgétaires, la question de nouvelles recettes, dont ces taux font partie, doit être posée. La repousser sans cesse engendre des inquiétudes sur la qualité des services publics pour la population et sur le devenir des infrastructures de la ville.
En l’absence, depuis le début du mandat, de discussion sur le sujet, nous avons voté contre ces taux.
🔸 Convention de partenariat avec l’association EMOI à 51’’52 de la vidéo
Nous avions déjà exprimé en commission une réserve concernant la convention de mise à disposition gratuite d’un local au bénéfice de l’association EMOI, dans le cadre de l’organisation de groupes de parole pour des personnes victimes de violences.
Nous avons redit clairement que nous ne remettions pas en cause ni le besoin d’accompagnement des victimes, ni les intentions de cette association. En revanche lorsqu’une collectivité met gratuitement un local municipal à disposition pour ce type d’activité, elle engage sa responsabilité auprès d’un public particulièrement vulnérable.
À ce titre, nous avons posé plusieurs questions pour savoir si un cadre réglementaire plus clair et plus sécurisant avait été mis en place depuis sa présentation en commission. En effet, la mise en place d’un protocole d’accueil, d’un travail en réseau ainsi que la compétence et la formation des personnes animant les groupes de paroles sont des points essentiels en victimologie et en psychotraumatisme.
Malheureusement aucune information complémentaire et rassurante ne nous a été apporté. Pour notre groupe même si cet espace se définit comme non-thérapeutique, le cadre est trop fragile pour que la mairie engage sa responsabilité via cette convention. Nous avons donc voté contre tout en restant ouverts à un travail ultérieur si un cadre plus précis et plus réglementé venait à être formalisé.
🔸 Question diverses à 1’28’’01 de la vidéo
🔹Ecole Chamboux
La situation engendrée par la construction de l’immeuble à côté de l’école a été abordé par les 2 groupes minoritaires. En effet, l’entrée et la sortie des engins de chantiers se font par le parking de l’école et engendrent de gros problèmes de sécurité.
Le maire et son équipe ont répondu que des consignes avaient été donné et que si celles-ci n’étaient pas respectées des sanctions seraient appliquées. Malheureusement le matin même les consignes n’étaient déjà plus respectées. Notre groupe a alors demandé au maire d’agir avec fermeté dès le lendemain matin pour assurer la sécurité des enfants.